C’était il y a 2-3 semaines. Je venais de voir sur un site anglophone l’annonce, encore une fois, d’une destruction de la culture et même de l’histoire européennes, ici au moyen d’un film sur Ann Boleyn (la malheureuse épouse du malade mental hypersexuel Henry 8) où le rôle de cette triste reine est interprété (si on peut dire) par une négresse. Une négresse, reine d’Angleterre, au 16ème siècle ! J’avais copié l’image, pour un éventuel usage ultérieur. Admirez. Quand il s’agit d’effacer le monde blanc, ils se permettent TOUT (ici, en prime, le film raconte la mésaventure d’une pauvre négresse qui se fait couper en deux par un méchant roi blanc, alors que BLM, merde !)
Et puis, deux ou trois heures après, je m’écroule devant la télé et je parcours un peu les maigres programmes : miracle, sur la 25, « Ann Boleyn ». J’avais vu une série anglaise sur les Tudor qui tournait autour de ça et qui n’était pas déplaisante et je me dis que je vais jeter un œil, c’est sûrement un peu ancien, ce sera une actrice normale, je vais me rafraîchir la mémoire. Eh bin, cohencidence, c’était le film dont je venais de stocker la superbe image que vous venez de voir…
Je l’ai pris tout à fait en route, exactement au moment où la négresse (qui a réussi à se faire épouser et donc à devenir reine) dépote le gluant, en l’occurrence sa fille Elizabeth qui deviendra reine, première du nom (et pas du tout ancêtre de l’actuelle quasi-centenaire, vu que toute la famille royale britannique est importée d’Allemagne depuis le 18ème siècle, et désormais très enjuivée, en plus). Mimiques de souffrance du faciès effroyablement négroïde, pour tenter de montrer que la royale et crépute vulve est en train d’en baver grave. Mais on n’y croive pas, vu que cette Quouine de cinéma ne dispose pratiquement que d’une expression faciale unique. Et on ne peut pas dire que ça donne envie de regarder la suite…
Après, j’ai donc surtout regardé pour photographier mon écran, j’ai pas trop suivi l’action, de toute manière c’est tellement mal joué, tellement sommaire et tellement invraisemblable que ça ne méritait pas du temps de neurone. Quelques secondes, on voit la future reine Elizabeth, toute gamine, beige clair, l’œil globuleux et la lippe africaine : ils ont pris une métisse la plus claire possible mais quand même négroïde bien que blonde grâce à l’Oréal, fallait bien puisque ce film immonde lui affecte une mère noire (non, pas à Sébastopol).
L’essentiel du chef d’oeuvre, ce sont les déambulations de la primate, sa complicité avec son frère (un vicomte nègre, en Angleterre, dans les années 1530), ses combats intérieurs (joués avec un faciès perpétuellement figé) pour garder la main sur le roi qui a déjà la bitête ailleurs, ses servantes blanches, les soldats blancs, le roi blanc, le procès, la condamnation, et la mort, digne bien entendu. Fin. N’allez pas voir ça, même à la télé, les gens qui nous mettent une reine d’Angleterre noire en un temps où on savait à peine qu’il existait des nègres, et où on sait très bien à quoi ressemblait celle-là, ne sont pas dignes d’un regard. Mais bon, je vous soumets de quoi vous faire une idée sur des aspects peu connus (forcément) du temps de la Renaissance. C’est parfaitement honteux, indigne, et haineux : ils n’ont pas le droit de saloper l’Histoire comme ça. Des vieux comme moi ne tombent pas dans le piège, mais ils vont penser quoi, les mômes de 15 ans qui confondent Charlemagne et Vercingétorix et qui se demandent où se situe l’angle Terre de feu : que la reine était vraiment une négresse, opprimée en tant que telle par son gros mari ? Si l’Histoire disparaît, le monde n’existe plus. C’est d’ailleurs ce qu’ils veulent, les propriétaires du monde…